20 février 2006
Je suis en vacances depuis jeudi... ouf. Et
Je suis en vacances depuis jeudi... ouf. Et pourtant, je n'émerge que depuis ce matin. Tout s'est enchaîné très vite, les sorties, la fête, les nuits blanches, et puis la fatigue qui s'est accumulée depuis les dernières vacances. Trop de pression à cause des cours et de tous ces putains de devoirs, surtout quand on ne connaît rien au sujet. J'ai le pouvoir de réussir à rendre deux copies-doubles même quand les connaissances ne sont pas au rendez-vous. OK, la note ne sera pas excellente, mais au moins ça permet de ne pas avoir peur de la feuille blanche.
Paris, c'était bien, j'y retourne la semaine prochaine. Par contre, si je ne reçois pas un appel de mon banquier adoré dans les prochains jours, on peut dire que je suis bénie. Ho et puis merde, l'argent, c'est fait pour être dépensé. Va falloir que j'apprenne quand même à me freiner un peu. Alors vive la catharsis, pour repousser le mal, je fais en direct, ici, une simulation de mes prochains achats (espérons que ça marche) : des ballerines Repetto noires, un nouveau sac Longchamp noir, un tshirt Petit Bateau noir, un Ipod Nano 4 Go blanc (qui a dit noir ?), une méthode pour apprendre le japonais ... Est ce que j'oublie quelque chose ? Non, je ne pense pas. Ha, si ! Une belle robe. Noire. Qui a dit que j'avais des goûts de luxe ? En tout cas, dites à cette personne qu'elle n'a pas tort, j'en conviens, et j'assume. Presque.
Je ne suis pas spécialement dans ma période noire. Tenez, cette nuit, dans mon rêve, je m'achetais de nouvelles converse rouges (pour remplacer mes noires toutes bousillées).
A part toutes ces superficialités, je deviens frustrée musicalement parlant. Je viens de m'apercevoir que j'avais loupé le 14 février à Paris une soirée spéciale Ellen Allien. Je louperais aussi Placebo à la Cigale. Et sûrement the Organ dans une ville pas loin de chez moi (ok, 100 kilomètres) parce que je ne peux pas me permettre de louper des cours cette année. Et ne parlons pas de Louis XIV, c'est encore la même chose. Déménager sur Paris ? Moi, je veux bien. Vous vous cotisez pour me payer le loyer ? Parce que vivre sur Paris mais ne plus rien avoir comme fric à dépenser dans autre chose que le logement et la bouffe, ça, c'est l'apothéose de la frustration.
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